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ted
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Un peu tout ce qui passe par mes réflections.
Catégorie :
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Date de création :
04.11.2007
Dernière mise à jour :
30.07.2010

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Textes Indiens

Textes Indiens

Publié le 22/11/2007 à 12:00 par ted
Textes Indiens
Bonjour à tous,

Quand j'étais jeune, je regardez les westerns que mon père aimait regarder.
A l'école, on ne m'a strictement rien apprit sur la vie de ces gens. La seule chose que je savais, c'est ce que ces westerns nous montrent encore aujourd'hui. Les Indiens font peur, ce sont des sauvages prêts à faire couler le couler sang sans véritables raisons.

Pourtant, nous sommes à l'origine de leur perte alors qu'ils étaient un exemple qu'il aurait fallu chercher à les comprendre pour remarquer que nous n'étions pas sur le bon chemin. La rencontre indienne aurait dû nous mettre la puce à l'oreille et nous permettre de remarquer notre plus grosse erreur humaine. Dès lors, nous aurions alors pu nous remettre en question et arrêter de nous éloigner encore et toujours de notre mère nature.

Certes, nous n'aurions pas ledit confort actuel et ladite sécurité dans laquelle nous vivons. Non, nous serions certainement bien plus nomades, à travailler quotidiennement pour la survie de notre tribu. Nous ne serions pas aveuglés par le paradoxe monnaitaire et cette soif du pouvoir absolu.

A travers ce blog, je vais vous faire partager quelques textes Indiens qui valent vraiment le détour.

Voici donc les premiers textes :

Si l'homme blanc veut vivre en paix avec les Indiens, il peut vivre en paix. Traitez tous les hommes de la même façon. Qu'ils soient soumis aux mêmes lois. Donnez à tous les mêmes chances de vivre et de grandir. La Terre est la mère de tous les hommes et tous devraient avoir les mêmes droits. Telle une rivière qui ne peut couler à contre-courant, un homme né libre ne peut se satisfaire d'être parqué et privé de la liberté d'aller ou bon lui semble [...] Laissez-moi être un homme libre - libre de voyager, libre de m'arrêter, libre de travailler, libre de faire du commerce, libre de suivre la religion de mes pères, libre de penser, de parler et d'agir en mon nom - et j'obéirai à toutes les lois.
Plaidoyer du Chef Joseph au congrès de 1879.

Il y a des choses que vous m'avez dites que je n'aime pas. Elles ne sont pas douces comme le sucre mais amères comme la courge. Vous avez dit que vous vouliez nous installer dans une réserve, nous construire des huttes et nous donner une maison pour prier. Je n'en veux pas, Je suis né dans la prairie ou le vent souffle librement et ou rien ne peut briser la lumière du soleil. Je suis né dans un pays ou il n'existe pas de clôtures, ou tout respire la liberté. Je veux mourir dans cet espace libre et non entre des murs.
Dix Ours, de la tribu des Yampari Kas Comanches.

Nous étions un peuple sans lois, mais nous étions en très bon termes avec le Grand Esprit. Vous, Blancs, présumiez que nous étions des sauvages. Vous ne compreniez pas nos prières. Vous n'avez pas essayé de les comprendre. Quand nous cherchions nos louanges au soleil, à la lune ou au vent, vous disiez que nous adorions des idoles. Sans nous comprendre, vous nous avez condamnés comme des âmes perdues, simplement parce que notre culte était différent du vôtre.
Tatanga Mani ou Wailking Buffalo.

Les vastes plaines ouvertes, les belles collines qui ondulent et les ruisseaux qui serpentent n'étaient pas sauvages à nos yeux. C'est seulement pour l'homme blanc que la nature était sauvage, seulement pour lui que la terre était "infestée" d'animaux sauvages et de peuplades barbares.
Chef Lakota oglala Standing Bear.

Pour faire tomber glands et pignons, nous secouons les branches. Nous ne coupons pas les arbres. Nous n'utilisons que du bois mort. Mais les Blancs retournent le sol, abattent les arbres, massacrent tout. L'arbre dit : "Arrête, j'ai mal, ne me blesse pas." Mais ils l'abate et le découpe en morceaux. L'Esprit de la terre les hait. Ils arrachent les arbres, la faisant trembler au plus profond.
Comment l'Esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc? Partout ou il la touche, elle est meurtrie.
Une vieille femme wintu.

En 1868, des hommes me firent signer des papiers; ne sachant pas lire, ils m'en expliquèrent le contenu... Quand je rencontrai enfin le "grand-père" [le président], il me fit comprendre que les interprètes m'avaient trompés.
Red Cloud, chef Lakota oglala.

J'ai promené une plume d'oie sur vos papiers sans savoir que cela voulait dire que je vous donnait mon village.
Chef Black Hawk

Quel traité le Blanc a-t-il respecté que l'homme rouge ai rompu ?
Aucun
Quel traité l'homme Blanc a-t-il jamais passé avec nous et respecté ?
Aucun
Quand j'étais enfant, les Lakotas étaient maîtres du monde; le soleil se levait et se couchait sur leur terre; ils menaient 10 000 hommes au combat.
Ou sont aujourd'hui nos guerriers ?
Qui les a massacrés?
Ou sont nos terres ?
Qui les possède ?
Quel homme Blanc peut dire que je lui ai jamais volé sa terre ?
Pourtant ils disent que je suis un voleur.
Sitting Bull.

Tirés de : Le dico des Indiens de Michel Piquemal

Aujourd'hui encore, les Indiens d'antan ont beaucoup à nous apprendre. Ouvrons-nous à eux et à ce qu'ils ont à nous dire. Remise en question et retour à la nature ne peuvent nous faire de mal.

Ted!

:: Les commentaires des internautes ::

Yo le 18/12/2007
Si je suis d'accord avec toi sur le fait que ce qui est arrivé aux Amérindiens est triste et vraiment pas cool du tout, qu'ils avaient (et ont encore ? pas sûr) une superbe culture, pour autant dire que "nous sommes à l'origine de leur perte" c'est faux. Ou alors c'est pas vraiment ce que tu voulais dire : "nous" ce n'est ni toi, ni moi, ni même nos parents ! Je ne veux surtout pas porter le poids des meurtres de certains hommes sur ma conscience ! Au contraire, nous, en nous documentant sur leur histoire, en respectant la nature (et qui sais, sans doute un peu de leur pensée) nous les défendons, les faisons vivre à nouveau... Dire qu'on pense à eux et qu'on regrette ce qui s'est passé reste quelque chose de positif et de possible, dire que tout est de notre faute n'a pas de logique (sinon autant revenir aux conquérants...). enfin bon.


Ted le 18/12/2007
Le "nous" est ici utilisé pour parler de notre "race". Petit à petit, l'européen s'est considéré maître de tout ce qu'il croisait. Et quand "nous" ne n'avions rien à conquérir, nous cherchions à découvrir encore et toujours plus. "Nous" nous sommes exportés et avons imposé "notre" vision des choses. Aujourd'hui encore, maintenant que tous, au presque tous les recoins de la terre ont été découverts et conquis, nous nous approprions ce qui est à notre portée dans l'univers, et ainsi de suite.
Sincèrement, je pense que le confort sur lequel repose nos vies actuelles ne nous permettent pas de nous sentir innocents de "notre" passé, d'autant plus si nous nous complaisons ici et tels que nous sommes.
Heureusement, les choses évoluent, lentement, très lentement, mais évoluent quand même. De temps en temps, on fait preuve d'ouverture d'esprit et on apprend, notament de notre passé.

Enfin, ce qui concerne les améridiens concerne aussi les aborigènes australiens, les tribus amazoniennes, les africians de toute part, d'ici ou de "chez eux", etc...
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